Le gouvernement déploie de nouveaux moyens pour stabiliser les prix, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du jour. Le quotidien indique ainsi que le Conseil de gouvernement a examiné et approuvé le projet de décret n° 2.22.410 pour l’ouverture de crédits additionnels dans le cadre du budget de fonctionnement - charges communes.
Dans le détail, ce projet vient accompagner la dynamique du marché international concernant les produits subventionnés au cours des cinq premiers mois de l’année en cours, ayant connu des pressions et des modifications importantes sous l’effet de la reprise économique après la pandémie de Covid-19 sans oublier les répercussions des tensions géostratégiques.
«Ce projet a pour objectif également de poursuivre la politique du gouvernement visant à protéger le pouvoir d’achat des citoyens à travers le maintien des prix de vente locaux concernant le gaz butane ainsi que pour assurer la stabilité des prix du sucre, ce qui a conduit à l’augmentation conséquente des dépenses de compensation par rapport aux crédits ouverts dans le cadre de la loi de Finances de 2022», précise Aujourd’hui Le Maroc.
La même source ajoute que le gouvernement a décidé de recourir à l’ouverture de crédits supplémentaires d’un montant de 16 milliards de dirhams, pour couvrir les frais de la Caisse de compensation. On note aussi que le taux d’inflation au Maroc a atteint 4% jusqu’en mars de cette année, contre 8% aux États-Unis d’Amérique, 6,1% dans la zone euro et 7,2% en Tunisie en mars 2022.
Revenant sur les autres mesures du Conseil de gouvernement, le quotidien souligne que le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des finances a fait une présentation sur la réforme du cadre légal de l’organisation des marchés publics.
Le journal renchérit en faisant remarquer que la présentation a souligné que la réforme a pris en considération les recommandations du comité sur le nouveau modèle de développement, qui considère les marchés publics comme un levier efficace pour le développement économique et la création de richesses, sans oublier le programme gouvernemental qui consacre le rôle des marchés publics comme un moyen d’encourager l’investissement, relancer l’économie et soutenir les petites et moyennes entreprises.
«Cette réforme a été basée sur une approche participative axée sur la coordination et la convergence, comprenant 13 axes. Il s’agit notamment du renforcement du mécanisme de préférence nationale et le soutien à la valeur ajoutée locale, la modernisation des méthodes de passation des marchés publics, l’encouragement de l’innovation et la simplification des procédures», note-t-on.