Le 2 juin, le Conseil d’administration de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) tenait sa première réunion officielle. Conformément à la loi 13.21 relative aux usages illicites du cannabis, elle a été présidée par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.
Au menu de la réunion, l’approbation de l’organigramme de l’ANRAC, le statut de son personnel et son budget pour l’année 2022, peut-on lire dans l’hebdomadaire La Vie Éco. L’occasion également de définir le plan d’action pour cette année. Celui-ci comprend plusieurs axes, dont l’adoption des cahiers de charges qui fixent les critères techniques afférents aux activités de la culture, de la production, de la transformation et de l’industrialisation du cannabis.
En 2022, l’Agence devrait également s'ateller aux procédures d’octroi des autorisations aux opérateurs nationaux et internationaux dans l’industrie du cannabis médical et industriel, aux sociétés de semences, aux pépinières, aux compagnies de transport. Au programme également, la création des premières coopératives pour la transformation et l’industrialisation des produits locaux dont les membres sont des agriculteurs locaux, précise un communiqué du ministère de l’Interieur cité par l’hebdomadaire.
Pour rappel, cette agence assure la mise en œuvre de la stratégie de l’État dans le domaine de la culture, la production, la fabrication, la transformation, la commercialisation et l’exportation du cannabis. L’ANRAC intervient également dans l’importation des produits de cannabis à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles, précise le ministère de l’Intérieur. Par ailleurs, elle est chargée aussi de réglementer et d’assurer le suivi et le contrôle de l’ensemble des opérations relatives au cannabis et à ses usages licites.
Conformément aux engagements internationaux du Royaume, l’agence devrait également veiller à l’organisation et au développement des différentes étapes de cette activité. Et ce, depuis la production des semences jusqu’à la commercialisation du produit final. Par ailleurs, l’ANRAC devrait soutenir la recherche sur l’utilisation du cannabis dans les domaines médical, cosmétique et industriel, en plus de la simplification des procédures administratives en coordination avec les autorités administratives concernées, ainsi que l’orientation des activités illégales vers des activités licites, durables et génératrices de revenus.