Bank Assafa, banque participative, filiale du groupe Attijariwafa bank, vient de lever le voile sur son identité, à l’occasion d’un point de presse organisé à Casablanca, mardi 6 juin.
L’évènement a surtout été l’occasion pour le top management de la banque de dissiper le flou qui règne sur le marché depuis qu’Umnia Bank, filiale du groupe CIH, a ouvert ses premières agences le 22 mai dernier et annoncé le lancement de ses activités. «En réalité, aucune banque participative ne peut être opérationnelle à ce jour. Il faudra attendre deux à trois semaines pour que ce soit le cas», a tenu à préciser d’emblée Youssef Baghdadi, directeur général de Bank Assafa.
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Baghdadi en explique les raisons en renvoyant tout d’abord aux conventions de comptes. Sans ces dernières, aucun compte bancaire ne pourra être ouvert chez aucune banque participative. Or, à en croire le DG de Bank Assafa, ce n’est que dans les prochains jours que ces conventions seront validées par la Banque centrale et le conseil des Oulemas.
C'est une fois cette condition remplie que l’ouverture des comptes sera possible. Pour les autres opérations, il faudra mettre en place un système de compensation permettant un échange entre les différents établissements de la place. Là encore, ce n'est pas fait.
Il restera enfin à effectuer la validation des modèles des contrats pour permettre l'octroi de financement, tout en se penchant sur la résolution de la problématique de l’assurance Takaful ainsi que celle liée au refinancement. Ces aspects une fois traités, l’activité de la banque participative pourra démarrer et atteindre sa (véritable) vitesse de croisière.
Youssef Baghdadi souligne que Bank Assafa pourra ouvrir une vingtaine d’agences dans plusieurs villes du royaume, y compris à Dakhla et à Laâyoune, dès lors que les conventions de comptes seront validées.
