Après une année 2020 marquée par l’impact de la pandémie du Covid-19 sur son activité, le groupe Banque centrale populaire a renoué, au cours du premier trimestre 2021, avec la croissance de ses indicateurs financiers, que ce soit en termes de revenus ou de rentabilité.
Les comptes publiés ce mercredi par le groupe bancaire, après la tenue de son Conseil d’administration, font ressortir une croissance dynamique du Produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d’affaires dans le secteur bancaire. Ce dernier a augmenté de 13% sur les trois premiers mois de l’année 2021 pour s’établir à 4,8 milliards de dirhams. Une performance attribuable essentiellement à la forte évolution du résultat des activités de marché qui s’est apprécié de 794 millions de dirhams, profitant d’un contexte des marchés financiers plus favorable que l’année précédente, explique la banque.
Dans le même temps, le groupe BCP a parvenu à réduire ses charges générales d’exploitation de 10%, grâce aux efforts consentis en termes d’optimisation des charges et de la non récurrence du don au fonds Covid-19 (250 millions de dirhams au premier trimestre 2020, 1 milliard de dirhams sur l’ensemble de l’année 2021, Ndlr).
Lire aussi : La Banque Populaire part en tournée dans les régions pour accompagner la relance économique
Par ailleurs, dans un contexte qui demeure incertain, le groupe est resté fidèle à sa politique de provisionnement prudente. Ainsi, le coût du risque consolidé s’est renforcé de 55% pour s’établir à 1,2 milliard de dirhams.
Le résultat net consolidé s’est au final apprécié de 46,9% à 691 millions de dirhams. De même, le RNPG s’est affermi de 103,6% à 500 millions de dirhams. Retraité de l’impact du don Covid-19 sur les comptes du premier trimestre 2020, le RNPG se serait tout de même apprécié de 24%.
Au niveau de l'activité commerciale, le groupe BCP continue de renforcer ses ressources avec une collecte additionnelle de 1,7 milliard de dirhams sur le premier trimestre 2021. Pour sa part, l’encours net des crédits consolidés à la clientèle s’est stabilisé à près de 255 milliards de dirhams.