Le Maroc est incontestablement l’un des plus gros clients de la Banque africaine de développement (BAD) sur le continent. Dans son édition du jour, L’Economiste annonce que, sur les 7,8 milliards d’euros (quelque 80 milliards de DH) de financements à destination de l’Afrique, le royaume fait partie des plus importants bénéficiaires. A lui seul, il concentre un peu plus du quart de l’enveloppe globale (21 milliards de DH).
Interviewé par le quotidien économique, Yacine Fal, Représentant résident de la BAD au Maroc, indique que la banque est engagée dans 32 projets et programmes dans le cadre du cycle d’interventions pour la période 2012-2016. L’organisme est ainsi intervenu dans le financement de grands projets d’investissement tels que Nador WestMed, ou encore la nouvelle phase du chantier de renforcement de l’infrastructure ferroviaire sur l’Axe Tanger-Marrakech.
Parallèlement, la BAD a maintenu son appui aux réformes économiques et sectorielles, dont le Plan Maroc Vert. «Les projets et programmes en cours d’instruction visent essentiellement l’eau et l’assainissement, la protection sociale ou encore le secteur financier», soutient Yacine Fal dans les colonnes de L’Economiste.
Il n’en demeure pas moins que le secteur de l’énergie, en particulier celui des énergies renouvelables, reste le premier secteur d’intervention de la banque au Maroc, avec un encours qui dépasse les 9 milliards de DH. «Elle est le premier contributeur en dette de la centrale Noor1 (160 MW) de Ouarzazate», et fait aussi partie du groupe des financiers des centrales Noor II (200 MW) et Noor III (150 MW) du complexe. La BAD intervient également dans le Projet éolien intégré de 850 MW et dans la réalisation d’une Station de transfert d’énergie par pompage (STEP).
Fort de ces concrétisations, le Représentant résident assure, dans les colonnes de L’Economiste, que la banque et le Royaume entameront, en fin d’année, la définition du cadre stratégique pour le nouveau cycle d’opérations de la BAD au Maroc pour 2017-2022.