L’année démarre mal pour ce qui est des ventes d’automobiles neuves. Dans son édition du vendredi 8 février, L’Economiste évoque une baisse non négligeable des immatriculations en janvier. Une baisse de plus de 7% pour un total de 12.649 véhicules vendus, toutes catégories confondues. En cause, une progression fulgurante des ventes en décembre 2018 qui a empiété sur les réalisations de début d’année. Ce qui s’est traduit, selon le quotidien économique, par un repli des visites en concessions.
Le journal relativise cependant cette baisse, estimant qu’il serait judicieux de comparer ce qui est comparable: «il faut additionner les réalisations de décembre et de janvier de cette année et les comparer à celles de l’exercice précédent». D’autant que le mois de janvier «n’est généralement pas considéré comme une référence pour les importateurs qui estiment que la demande en automobile reste importante, compte tenu du faible niveau d’équipement du pays en voiture».
Ceci dit, le journal constate que, sans la forte progression des ventes du véhicule utilitaire léger (VUL) à plus de 26% (1.041 immatriculations), la baisse du marché aurait été bien plus importante. En effet, les ventes du véhicule particulier (VP) régressent de 9,5% (11.608 immatriculations).
Au niveau du classement, L’Economiste note que Renault reste en tête avec une part de marché de plus de 42% sur le VP et de 30,55% sur le VUL. La marque Hyundai retrouve, de son côté, l'une des premières positions du classement avec 1.001 immatriculations à fin janvier pour une part de marché de 8,62% dans le VP et de 6,72% sur le VUL, où ses ventes progressent de plus de 6% à 70 unités. A deux unités près, Peugeot est parmi les rares marques qui progressent. Montée à la 4e position, elle affiche une progression de 37,23% avec ses 999 VP vendus (8,61% de part de marché). Même chose pour Citroën qui fait pour la première fois, comme le remarque L’Economiste, son entrée dans le top 5 avec une hausse de 44,64% à 729 immatriculations (6,28% de part de marché).
Le quotidien n’omet pas les marques premium dont la baisse est encore plus accentuée que celle des généralistes. En cause: «les effets de la vague des contrôles fiscaux et de l’élargissement de l’assiette fiscale qui ont échaudé les envies de la clientèle des marques haut de gamme».