Alors que le sport marocain traverse une phase de transformation profonde, la lutte contre les paris clandestins devient une priorité nationale. S’exprimant lors du Forum international sur le sport au Parlement, Younes El Mechrafi, directeur général de la MDJS, a tiré la sonnette d’alarme.
Selon lui, les paris illégaux ne se limitent pas à une simple perte de recettes pour l’État. Ils constituent une menace directe pour les efforts engagés en faveur d’un système sportif fondé sur la transparence, l’intégrité et la bonne gouvernance. Un risque d’autant plus préoccupant que le Maroc se prépare à accueillir de grands événements sportifs continentaux et internationaux, nécessitant un environnement sain et crédible.
Dans ce contexte, le directeur général de la MDJS a rappelé le rôle structurant de l’institution qu’il dirige, présentée comme un modèle de gestion responsable. La MDJS contribue de manière régulière au Fonds national pour le développement du sport (FNDS) et soutient plusieurs programmes étatiques à caractère social et solidaire.
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À l’appui de son intervention, des chiffres éloquents ont été avancés. En 2024, les contributions de la MDJS au FNDS et autres apports en faveur de l’État ont atteint 791 millions de dirhams, avec un taux de croissance annuel moyen de 16% entre 2010 et 2024.
Par ailleurs, la MDJS a versé, depuis 2010, près de 8,8 milliards de dirhams au Trésor public. À ce montant s’ajoutent 2,8 milliards de dirhams issus d’autres contributions, notamment sous forme de taxes, de redevances et de participations aux fonds de solidarité, dont ceux dédiés à la lutte contre les effets de la pandémie de Covid-19 et à la gestion des conséquences du séisme d’Al Haouz.








