Attijariwafa bank: des réalisations en forte hausse

Rachid Ouali Alami, membre du bureau exécutif de la FRMF, a tout intérêt à demander des conseils à Mohamed Kettani, président Attijariwafa bank pour obtenir de meilleurs résultats...

Rachid Ouali Alami, membre du bureau exécutif de la FRMF, a tout intérêt à demander des conseils à Mohamed Kettani, président Attijariwafa bank pour obtenir de meilleurs résultats... . Brahim Taougar - Le360

Le coût du risque atteint 3 milliards de dirhams, du fait des défaillances de la clientèle. Le groupe déjoue ces créances en souffrance en boostant le résultat des activités de marché.

Le 19/02/2015 à 23h45

Attijariwafa bank vient de publier ses réalisations au titre de l’année 2014. Contrairement à la moyenne du secteur, ses performances ne s’essoufflent pas. Le groupe affiche une capacité bénéficiaire légèrement supérieure à celle de l’exercice précédent avec quelque 5,14 milliards de dirhams de résultat net part du groupe (RNPG). Néanmoins, le groupe fait les frais d’un coût du risque qui compense à inquiéter. En effet, les dotations aux provisions pour créances en souffrance ont atteint 3,03 milliards de dirhams contre 1,87 milliards de dirhams. Visiblement les défaillances de la clientèle sont en train de s’accentuer au point de coûter à Attijariwafa bank près 27,5% de sa marge d’intérêt qui s’établit cette année à 11,03 milliards de dirhams.

Un PNB en forte améliorationCependant, l’activité du groupe continue de progresser comme en témoigne, le produit net bancaire qui s’établit à 19,5 milliards de dirhams, contre 17,9 l’exercice précédent, soit une croissance de 8,7%. Toutes les composantes du PNB participent à cette amélioration, mais c’est le résultat des activités de marché qui booste la marge de la banque. Il s’établit à 4,12 milliards de dirhams contre 2,93 milliards de dirhams, soit une augmentation de près de 1,2 milliard de dirhams. La marge d’intérêt et la marge sur commission s’améliore nettement moins que les activités de marché.Concernant l’origine des résultats, c’est toujours la banque au Maroc, Europe et Zone Off-shore qui est la plus grosse contributrice. Son résultat net atteint 2,6 milliards de dirhams, sur les 4,36 du RNPG. La banque de détail à l’international cumule pour sa part quelque 678 millions de dirhams de bénéfice, soit 15,6% du total.

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 19/02/2015 à 23h45