«Le commerce des tapis, en particulier celui du tapis rbati, vit une crise aiguë depuis que le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire a supprimé le bureau d’estampillage des meilleurs tapis au niveau de la rue des consuls», regrette Khaïredine Chekroni, l’un des grands commerçants de la place.
Interrogé par Le360, il précise que le touriste étranger a également changé ses préférences d’achat de produits d’artisanat. «Avec les vols low cost, dont les prix sont bas, le touriste préfère acheter des produits d’artisanat légers et non volumineux, ce qui explique le recul du commerce des tapis», assure-t-il, précisant que le commerce des autres produits d’artisanat n’a pas été affecté par ces changements.
Une impression partagée par Bouchta, également commerçant de la même rue des consuls. Selon ce vendeur de babouches, l’activité commerciale «se porte bien» en raison du nombre important de touristes venus cet été à Rabat. «En plus, la capitale connaît des changements importants», ajoute-t-il, se félicitant que les autorités de la capitale ont mis fin à la prolifération des vendeurs à la sauvette qui concurrençaient injustement le commerce formel.