C’est un programme ambitieux que le nouveau Chef du gouvernement Aziz Akhannouch vient de présenter devant les deux Chambres du Parlement. En effet, son plan rime avec création d’emplois, accompagnement des personnes exclues du marché du travail, croissance, investissement, et sauvetage rapide des entreprises menacées de faillite, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 13 octobre.
Dans le détail, la politique du nouveau gouvernement se décline en cinq principaux axes: une relance immédiate, la mise en place d’un programme national et régional soutenant les startups dans les secteurs porteurs, l’activation des réformes structurelles pour l’économie nationale, la mise en oeuvre des politiques sectorielles ambitieuses aux niveaux national et territorial, et l’adoption d’une politique efficace pour porter l’activité économique des femmes.
Ainsi, pour encourager la compétitivité et l’innovation, des incitations fiscales ciblant les entreprises innovantes seront mises en place. Pour améliorer le climat des affaires, la Charte nationale des investissements sera mise en œuvre.
En plus d’insuffler un nouveau souffle au programme «Intelaka», le gouvernement s’engage également à appliquer le plan royal pour la relance de l’économie nationale à travers le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, en tant que levier de diversification, d’amélioration et de valorisation de la production nationale, comme le souligne le journal qui dévoile au passage le lancement d’un programme d’appui aux initiatives individuelles, et ce, dès 2022.
Pour renforcer le «Made in Morocco», la nouvelle team d’Akhannouch mettra en œuvre une politique inscrite dans la continuité du Plan d’accélération industrielle. L’objectif est d'avoir une production locale de 34 milliards de dirhams avec une création potentielle de plus de 100 000 emplois.
Le gouvernement s’engage aussi à lancer un plan visant à développer une industrie génératrice d’emplois, décarbonée et davantage compétitive à l’international. Il mettra également en place un système national intégré relatif au stock stratégique de matières premières.