À une vingtaine de jours de Aïd Al-Adha, Berrechid se prépare à une affluence d’acheteurs à la recherche du mouton idéal pour le sacrifice. Cette année, les prix connaissent une hausse significative, comme le confirment les acteurs du secteur.
«Comparés à ceux de l’année dernière, les prix ont augmenté. Les consommateurs doivent débourser 300 à 400 dirhams de plus pour un mouton de 50 kilogrammes», confirme Zoubir Ibn Chaïb, responsable d’une unité d’engraissement à Berrechid, ajoutant que son unité n’a acheté que 2.500 têtes cette année, contre 5.000 en 2023, notamment en raison de cette flambée.
Cette tendance à la hausse se retrouve également chez les éleveurs locaux, dont Moustapha, qui nous confie que les prix de ses moutons oscillent entre 3.000 et 7.500 dirhams cette année. Il assure toutefois que, malgré ces tarifs élevés, la demande est au rendez-vous: «Bien que la vente n’ait pas encore commencé, nous observons déjà un grand intérêt de la part des clients.»
Les moutons Sardi, provenant de Berrechid, Beni Meskine, El Borouj et Khouribga, sont particulièrement prisés. De même, les moutons Bergui, originaires de Timahdite, Aguelmous et Oujda, sont très demandés. «C’est surtout le cas du Bergui, qui vit dans les montagnes de l’Atlas, est qui est réputé pour sa viande de qualité. C’est une valeur sûre», souligne notre interlocuteur.