Le Maroc se positionne désormais en tant que deuxième producteur mondial de caroubier, juste après l’Italie. Une reconnaissance tardive, selon Riyad Ouahtita, conseiller agricole qui souligne l’importance croissante de cette culture, tant sur le plan national qu’international en raison de sa polyvalence d’utilisation.
Le360 s’est rendu dans une ferme à Azemmour, découvrant les méthodes de culture de cet arbre, dont la durée de vie moyenne dépasse les 200 ans, et le rôle socio-économique non négligeable dans la région.
«Les agriculteurs marocains, conscients des avantages incontestables de cette culture, se sont tournés vers le caroubier pour sa résilience aux aléas climatiques, sa faible consommation en eau et son adaptation à divers types de sols», déclare Ouahtita. Un choix stratégique, d’autant plus que dès la quatrième année, les premiers fruits peuvent être récoltés.
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«Dans un contexte marqué par les changements climatiques, le caroubier émerge ainsi comme une alternative cruciale, répondant à la rareté croissante de l’eau et offrant un investissement à faible coût pour les agriculteurs», ajoute-t-il.
Face aux défis environnementaux et économiques, le caroubier représente une voie prometteuse vers un développement agricole durable et résilient pour les générations futures au Maroc.