Au port d’Agadir, les conditions météorologiques défavorables ont contraint de nombreux navires de pêche côtière à rester à quai, tandis qu’une trentaine de chalutiers de pêche à la senne revenus du large n’ont pu ramener aucune cargaison de poisson.
La même situation a prévalu dans plusieurs ports du Royaume, notamment ceux de Larache, Mohammedia, Nador, Essaouira, Kénitra et Safi. À titre d’exemple, à Dakhla, seuls quatre bateaux sur 75 ont pu sortir en mer, réalisant de bien faibles prises.
«Les vents forts et les vagues hautes ont rendu la pêche impossible cette semaine», déclare Abdelaziz Abbad, armateur à la pêche à Agadir. «Nous avons une trentaine de navires qui sont rentrés bredouilles, et d’autres qui n’ont même pas quitté le port», ajoute-t-il.
Cette paralysie de la pêche a des répercussions directes sur les prix du poisson, notamment la sardine, très prisée durant ce mois de ramadan. «Quand les prises sont abondantes, les prix restent accessibles à tous. Mais dès que l’offre diminue, les prix grimpent», explique El Mostafa Ouchkeni, délégué des pêches maritimes à Agadir.
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Face à des prévisions météorologiques annonçant toujours un temps venteux et une mer agitée, les professionnels du secteur ont été contraints de suspendre leurs sorties en mer. «Dès que les bulletins météo annoncent des conditions dangereuses, nous devons garder nos bateaux à quai, en attendant une amélioration», conclut-il.
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