Les Essiham sont décidément incorrigibles. Le groupe, qui a fait des questions des sociétés marocaine et arabes son crédo, n’a pas changé d’un iota ses convictions.
N’y ayant pas pu produire et se produire, deux années durant, pour cause de Covid-19, les Essiham préparent leur retour. Un joie que ne cache pas Abdelmajid Mouchfik, membre de ce groupe, et porte-parole, qui déclare, enthousiaste, que les membres de son groupe sont «très sollicités, (... et) invités à plusieurs manifestations dans le Royaume».
Malgré la crise sanitaire, les membres de ce groupe ne sont pas restés les bras croisés. Au contraire, ils ont travaillé assidûment et avec acharnement pour livrer pas moins de cinq chansons, sur le coronavirus, les faits de sociétés, l’appel à un vivre-ensemble...
Trois autres chansons sont enregistrées et verront incessamment le jour, affirme Abdelmajid Mouchfik. Pour autant, «cela nous fait mal au cœur que nous n’ayons pas eu la considération que nous méritons», ajoute-t-il.
Les Essiham ont été fondés par Moulay Chérif Lamrani, qui n’est rien de moins que le précurseur des Lamchaheb. «Nous lui rendons hommage, et chantons en son honneur Hay Mohammadi, [un quartier] qui a donné des grands de la chanson marocaine», déclare, ému, notre interlocuteur.
Les Essiham ont par ailleurs été à l'origine de la création d'un groupe de jeunes qui se produisent en leur nom, «pour perpétuer la tradition et surtout la chanson populaire dans le vrai sens du terme». Pour conclure, Abdelmajid Mouchfik estime que «c’est l’avenir qui compte. Celui des jeunes importe plus encore. Si nous réussissons à transmettre le message, notre mission sera déjà accomplie».









