Lors d’une conférence de presse de la 16e édition du FIFM, tenue ce samedi 3 décembre, le débat entre les journalistes et le jury de cette année a été axé sur le rapport entre les acteurs et réalisateurs au cinéma. "Chaque film porte une culture différente. Et, en tant que spectateur, il faut pouvoir sentir le réalisateur derrière sa caméra. Même si on ne le voit pas, on le sent. Et notre job en tant que réalisateurs est de pouvoir faire le film le plus authentique possible», a déclaré le cinéaste hongrois et président du jury, Béla Tarr.
Pour sa part, Fatima Harrandi, alias Raouia, peu diserte depuis le début de la conférence, s’est finalement exprimée après avoir fait sourire l’audience avec son salut si spécial. "Pour moi, le cinéma est un voyage vers ce que j’aime. Un voyage avec les acteurs, le son, l’image, le réalisateur, l’endroit, le temps. Et même si je sais qu’il y a des effets spéciaux, je pleure, je ris, je souffre… Et c’est cela qui fait que le cinéma est une magie". Et d'ajouter: "Je suis toujours une enfant, capable de ressentir l’émotion et m’en imprégner. Même si je suis actrice, je reste une simple spectactrice devant un film."
Même son de cloche du côté de l’actrice italienne Jasmine Trinca qui, au delà de parler des émotions, déclare que le septième Art l’a carrément changée: "Je crois que le cinéma m’a changée. Aujourd’hui j’ai 35 ans et je ne suis plus du tout la même fille que j’étais il y a des années".