Vidéo. Essaouira: voici comment a pris fin le 22è Gnaoua et musiques du monde

Le360

Le festival d’Essaouira 2019 a pris fin hier soir, 22 juin, avec les derniers concerts. «The place to be»: la scène Moulay el Hassan, au centre-ville, avec la musique de l'Anglo-indienne Susheela Raman, le grand Hamid El Kasri et les légendaires Third World. Le360 y était.

Le 23/06/2019 à 08h52

La soirée a commencé en douceur, sur la scène Moulay El Hassan. La chanteuse anglo-indienne Susheela Raman a embarqué le public dans un voyage mystique, de sa voix suave accompagnée des sonorités indiennes de sa musique.

Place ensuite au grand maître gnaoui Hamid El Kasri, qui a littéralement envoûté un public venu en nombre, de toutes les villes du Maroc, pour assister à son concert. Le Maâlem a interprété les grand classiques de la musique gnaoua, que le public, emporté par les sons de son guembri, a repris en chœur.

Le public a également eu droit à une surprise: Hindi Zahra ("Beautiful tango", "Imik simik") l’a rejoint sur scène pour échanger quelques pas de danse.

La soirée a également été marquée par une fusion musicale, celles des sons de Susheela Raman mêlés à ceux de Hamid El Kasri

Interrogé par Le360 sur cette édition du festival Gnaoua, Hamid El Kasri s'est dit «heureux de venir au festival. Tous les maalem sont heureux, c’est l’occasion pour nous, les maalem, de nous retrouver. Les gens viennent du monde entier pour partager leur musique avec nous. Nous essayons de la fusionner avec la musique gnaoua». 

Par la suite, le groupe jamaïcain Third World s’est emparé de la scène Moulay El Hassan pour clôturer cette 22eédition. Les Third World sont un groupe légendaire riche de plus de 45 ans de carrière, qui a joué avec les plus grand, à commencer par Bob Marley ou encore les Jackson Five. 

Les Third World ont su faire danser le public sur une musique aux sonorités reggae, et qui mêle aussi plusieurs styles (rap, calypso, latino, rock, rythm n'blues)

Le360 a pu interroger Cat, guitariste et chanteur des Third World, juste avant qu'il ne monte sur scène: «j’ai hâte d’être sur scène, de "performer", je pense que les gens auront une bonne dose de vibrations de musique jamaïquaine. Third World sera un bon groupe pour ici, parce que nous ne faisons pas que du reggae, on mélange les styles latino, calypso jazz... C’est vraiment un bon ressenti.»

Le festival Gnaoua et musiques du monde touche s’est donc achevé de belle manière. Et comme chaque année, le public a été au rendez-vous, cette fois encore enchanté par cet évènement, qui leur laissera sans doute à beaucoup de très beaux souvenirs. 

Par Mehdi Heurteloup et Abderrahim Et-Tahiri
Le 23/06/2019 à 08h52