L’écrivain saoudien Ossamah Almuslim participe au Salon international du livre enfant et jeunesse de Casablanca. Lors d’un entretien avec Le360, l’écrivain a expliqué avoir écrit son premier scénario, adapté de son roman «L’Enfer des Passants». «Voir mon roman se muer en œuvre cinématographique est une immense satisfaction. C’est pourquoi il était crucial d’écrire le scénario moi-même. J’ai appris en autodidacte pour maîtriser cet art et les experts l’ont bien accueilli».
Selon lui, l’écriture d’un scénario ne diffère pas tellement de celle d’un roman, car elles ont en commun les dialogues, la construction des personnages et l’évolution de leurs trajectoires imaginaires. «Un écrivain capable de créer un roman possède déjà les outils nécessaires pour rédiger un scénario, à condition de développer ses compétences dans ce domaine» a-t-il ajouté.
Un succès qui transcende les générations
Pour analyser sa popularité, Ossamah Almuslim tient à déconstruire une fausse idée. «Contrairement à ce qui se dit, je ne m’adresse pas seulement aux jeunes. Mes lecteurs sont âgés de 11 à 70 ans, ce qui reflète la diversité de mon audience. Lors des séances de dédicaces, j’accueille entre 5.000 et 20.000 personnes. C’est une grande source de fierté et de reconnaissance pour moi.»
L’écrivain a également évoqué l’inspiration qu’il puise dans la littérature classique orientale: «J’ai été inspiré par «Alf Lila Wa Lila» et «Kalila Wa Dimna». La littérature fantastique au départ est orientale. Même si le fantastique occidental est devenue hégémonique.»
«Nous sommes un seul peuple»
Ossamah Almuslim a commencé à écrire jeune: «J’ai commencé à écrire à l’âge de 10 ans et je lis depuis très longtemps.» Il explique son parcours dans la littérature fantastique: «J’ai démarré différemment en observant que les gens s’intéressaient au fantastique. Cela m’a poussé à développer cet univers et à offrir quelque chose de nouveau.» Son succès réside dans sa capacité à toucher un large public et à transcender les frontières culturelles, tout en restant fidèle à ses racines littéraires orientales.
L’auteur à succès qualifie sa tournée dans les pays arabes de «fructueuse»: «Nous sommes un seul peuple». Il a particulièrement apprécié son passage au Maroc: «J’ai beaucoup aimé le Maroc. Quand je suis venu, il faisait froid, mais dès l’aéroport, on m’a réservé un accueil chaleureux.»
