Nadia Essalmi, fondatrice et directrice de cette maison d'édition, explique sa décision dans un post sur son compte Facebook.
Selon la fondatrice des éditions Yomad, c'est l'emplacement "désavantageux" du stand, qui lui est offert comme chaque année gracieusement par le ministère de la Culture, qui est la cause principale de sa non-participation à ce 26e SIEL.
"Cette année, l’aide s’est transformée en aumône. C’est-à-dire, du moment qu’on m’offre le stand, je n’ai pas le droit de critiquer un emplacement qui porte préjudice à mes auteurs et à mes livres. Ledit emplacement se trouve au milieu des éditeurs non professionnels qui viennent du Moyen-Orient pour solder leurs livres dans notre salon. Ils vendent 10 livres à 10 Dh. Je ne vous parle ni de la qualité, ni du contenu qui ne répondent nullement aux règles de l’édition jeunesse", précise Nadia Essalmi.
L'éditrice spécialisée dans la littératire pour la jeunesse aurait préféré obtenir un stand dans l'espace dédié aux professionnels de l'édition, mais comme cela n'a pas été le cas cette année, elle a décidé de boycotter le salon.
"Les éditeurs jeunesse ne sont pas nombreux, et la politique du ministère de la Culture se doit de soutenir les petits, et non les grands, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Yomad devait figurer dans l’espace des éditeurs professionnels. Je refuse, par respect pour mes auteurs et pour leurs livres, l’emplacement qui m’a été octroyé qui regroupe des éditeurs pour la plupart non professionnels", explique Nadia Essalmi.
Contactée par Le360 pour qu'elle livre sa version des faits, Latifa Moftakir, directrice du livre au ministère de la Culture, est restée injoignable.