Rabat: «La machine à rêve» de Niki de Saint Phalle s’invite au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain

La sculpture «La machine à rêver» de l’artiste franco-américain Niki de Saint Phalle, sur l’esplanade du musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat.

La sculpture «La machine à rêver» de l’artiste franco-américain Niki de Saint Phalle, sur l’esplanade du musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat. . Brahim Moussaaid / Le360

Le 13/01/2022 à 17h33

VidéoUne sculpture de l’artiste franco-américaine de renom Niki de Saint Phalle vient d’être installée, sur l’esplanade du musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat (MMVI). Son nom: «La machine à rêver». Une première en Afrique et dans le monde arabe.

Ce chef d’œuvre de Niki de Saint Phalle sera exposé au public sur l’esplanade du musée, aux côtés d’autres sculptures telles que le Guerrier massaï d’Ousmane Sow, le Cheval de Fernando Botero, ainsi que celles d’Ikram Kabbaj et de Farid Belkahia.

«La machine à rêver» appartient au collectionneur Michael Benabou, grand amoureux du Maroc, qui a généreusement prêté la sculpture de Niki de Saint Phalle.

Transportée de Paris à Rabat, ville lumière capitale de la culture, la célèbre et magnifique sculpture «La machine à rêver» a été installée en grande pompe mercredi 12 janvier 2022 en présence de Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM), et Abdelaziz El Idrissi, directeur du MMVI.

Mehdi Qotbi s’est réjoui à cette occasion de la «confiance dont jouit aujourd’hui la Fondation nationale des musées, une reconnaissance qui lui permet d’obtenir des prêts à long terme de collectionneurs internationaux». 

Abdelaziz El Idrissi a de son côté mis en exergue l’importance de l’exposition de l’ouvrage de Niki de Saint Phalle, une des plus grandes sculptures du XXe siècle. Les sculptures «monumentales de Niki de Saint Phalle sont connues dans le monde entier pour leurs formes et leurs couleurs vives», indique par ailleurs un document distribué à la presse.

«La machine à rêver», conçue par l’artiste en 1970, «symbolise les rêves, les espoirs et les ambitions des femmes». Il s’agit «d’une thématique primordiale» dans l’œuvre de l’artiste, «exprimée notamment à travers cette sculpture qui traduit sa vision féministe engagée et émancipatrice».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 13/01/2022 à 17h33