Parution. Noor Ikken fait l’éloge de la lenteur et de l’amour, dans «Le premier été»

L'écrivaine Noor Ikken (à gauche) et la modératrice Michelle Desmottes.

«Le premier été» est le premier roman de Noor Ikken. Publié chez Maha Éditions, ce livre fait le récit d’une adolescence palpitante et fait ressortir les souvenirs de la génération des années 80.

Le 08/05/2024 à 11h27

Grande nostalgique des années 80, Noor Ikken fait l’éloge de la lenteur, et de la tendresse, dans «Le Premier été». Son roman, son premier, publié chez Maha Éditions, a été présenté hier, devant un public attentif et curieux à la librairie Carrefour des livres de Casablanca.

À ses côtés, la journaliste Michèle Desmottes, modératrice de cette rencontre littéraire, n’a pas hésité à lui poser la question que celles et ceux qui ont feuilleté le livre ont vu poindre à leurs lèvres: jusqu’à quel point ce livre est-il autobiographique?

Amina, le personnage principal, est une adolescente et comme toutes les adolescentes, elle vit le premier amour avec ses premières palpitations, son premier battement de cœur et le sentiment que quelque chose donne soudain une raison à son existence...Tout un chamboulement.

«Ce livre ne raconte pas mon histoire personnelle... Il y a sûrement quelques inspirations autobiographiques, mais non Amina ce n’est pas moi», lance l’écrivaine, dont le parcours professionnel la prédestinait à une carrière dans le management et la gestion avant qu’elle ne bifurque contre toute attente de sa famille vers la littérature française.

On l’aura donc compris, dans «Le premier été», récit d’une adolescence, l’autobiographie reste en filigrane. «Je me suis imprégnée de mes souvenirs, de ce qui m’entourait à l’époque», raconte l’auteure qui prône une écriture presque mélancolique. Sensible à ce qui l’entoure, Noor Ikken a opté pour des chapitres courts, beaucoup de dialogues, mais des paragraphes courts. «Cette écriture imagée était voulue, pour faciliter la lecture et que pour que tout le monde s’y retrouve un peu», lance Noor Ikken.

«Le premier été» est aussi un ouvrage qui revient sur l’âge d’or des nostalgiques. À savoir une époque où le téléphone était fixe par exemple, et où l’ennui n’était pas un drame, mais une possibilité de profiter de la vie...

Noor Ikken a déjà terminé l’écriture de son second opus. Ce sera une suite de son premier roman. Elle n’en dira pas plus pour l’instant.

Par Qods Chabâa
Le 08/05/2024 à 11h27