«Time capsule» est le titre de la nouvelle exposition de Mounat Charrat qui se tient jusqu’au 18 février à l’espace d’art Artorium de Casablanca. L’artiste interroge toujours la pierre en gravité, qu’elle triture, mais qui n’a toujours pas répondu à toutes ses interrogations, comme elle l’explique dans une interview pour Le360.
«Je continue de l’interroger», lance Charrat, laissant entendre que son matériau de prédilection n’a pas livré tous ses secrets. La pierre n’a pas dit son dernier mot, selon l’artiste, qui, dans une démarche qui relève du transgénérationnel, l’apprivoise.
L’exposition fait référence à une «capsule témoin», ce que Charrat décrit comme «un court-circuit du passé-présent-futur, de ce qui existe déjà, en ce moment, et de sa projection dans l’avenir». La critique Kristi Jones écrit dans le même sens: «Les œuvres sont achevées, mais leur présence et leurs sens sont continus et interactifs, les deux s’informent et assument d’autres contextes en interaction avec le spectateur.»
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Dans cette nouvelle recherche, l’artiste née à Casablanca en 1965, presque obnubilée par la géologie et le gravitationnel, s’arme de temps et ne se lasse toujours pas de cette pierre qui est toujours au centre de ses recherches plastiques. Cette fois-ci, sa pierre est traitée comme une capsule aérospatiale qu’elle laisse interagir avec d’autres éléments, des fils, d’autres types de pierres…