Le thriller psychologique «Jrada Malha» de Driss Roukhe, dans les salles le 31 août

L'affiche de «Jrada Malha», de Driss Roukhe, au cinéma le 31 août 2022. 

L'affiche de «Jrada Malha», de Driss Roukhe, au cinéma le 31 août 2022.  . DR

«Jrada Malha» de Driss Roukhe sera projeté dans les salles de cinéma du Maroc à partir du 31 août. Un film avec au casting Mouna Rmiki, Fatema Zahra Benacer, Adnane Mouhejja et Abderrahim El Meniari. Le long métrage est en compétition au Festival National du film de Tanger, prévu du 16 au 24 septembre prochain.

Le 12/08/2022 à 10h34

«Jrada Malha», de Driss Roukhe, qui sort le 31 août dans les salles de cinéma du Maroc, est un film sur le conditionnement, la manipulation, est co-écrit avec l’acteur et scénariste Adnane Mouhejja (qui joue aussi le rôle de Halim, un gendarme).

Contacté par Le360, le cinéaste explique que ce thriller psychologique, déjà distribué en Arabie Saoudite, a nécessité trois ans de travail de préparation, entre l’écriture du scénario et le tournage.

«Nous avons tourné Jrada Malha dans un huis clos, installés dans les studios en plein air à Ifrane, dans la région d’El Hajeb et de Bensmim. Une résidence d’écriture sur place a précédé le tournage qui, lui, s’est déroulé sur six semaines».

Pour le rôle principal, Driss Roukhe a choisi la comédienne Mouna Rmiki, celle qui a joué dans le clip «Rahat El Bal» de la chanteuse Jihane Bougrine. «J’ai effectué un casting à l’international, j’ai finalement porté mon choix sur Mouna Rmiki, qui pour moi était la comédienne idoine pour le rôle d’une femme qui s’est faite manipuler par une organisation secrète», explique le réalisateur, qui joue aussi dans son propre film.

«Je joue quelque part mon propre rôle. Je suis Driss, l’homme qui contrôle absolument tout ce qui se passe dans l’organisation», poursuit le cinéaste.

Si le titre en anglais, Lost, illustre plus ou moins clairement l’idée du film qui comme le précise Driss Roukhe, «on ne sait pas qui manipule qui», le titre en darija lui, est tiré d’une comptine populaire marocaine, et doit être interprété au second degré.

«Le choix de Jrada Malha est inspiré de mon histoire personnelle avec les criquets. Lorsqu’on était jeunes, on aimait effectuer des expériences sur ces insectes et on s’amusait à leur ôter les pâtes, les ailes. Cela exprime l’idée du film qui évoque la société d’aujourd’hui comme étant une sorte de laboratoire géant».

Jrada Malha, Lost, est en compétition au Festival National du film de Tanger, prévu du 16 au 24 septembre prochain. Le film, qui a reçu une avance sur recette du fonds d’aide au soutien cinématographique de 4 millions de dirhams, sera également distribué dans 23 pays arabes. 

Par Qods Chabaa
Le 12/08/2022 à 10h34