«J’ai été contacté ce matin par un membre du cabinet du ministre de la Culture, qui m’a affirmé que son département allait prendre en charge ses soins de santé», a annoncé, interrogé par Le360, Mohammed Choubi, ami de l'artiste, et l'un de ceux qui se sont mobilisés pour lui sur Facebook. Noureddine Bikr passe en effet par un moment difficile: très souffrant depuis au moins un an, il aurait perdu l’usage de la parole après que son état de santé se soit détérioré.
Noureddine Bikr, pour ceux qui ne le connaissent pas, a fait ses débuts au théâtre, mais a aussi joué des rôles pour la télévision et ainsi que dans des longs-métrages. C’est sur les planches, en 1967, qu’il avait débuté sa carrière, il faisait alors partie de la troupe «Al Oukhouwa Al Arabia», que dirigeait Abdeladim Chennaoui. Il avait rejoint celle de Tayeb Seddiki en 1969.
Devant l'aggravation de sa maladie, sur les réseaux sociaux, plusieurs de ses amis, eux aussi artistes, se sont mobilisés pour que ses soins médicaux soient pris en charge.
«Je suis un ami, et je réclame avec mes amis, les autres artistes amis du comédien Noureddine Bikr, une mobilisation pour soigner ce pionnier du théâtre et de la télévision marocaine souffrant de graves séquelles suite à une détérioration de son état de santé», avait écrit Mohammed Choubi sur Facebook.
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Dans un cri de colère, cet artiste s'était exclamé: «quand verrons-nous nos artistes ne plus souffrir d’une telle humiliation?». Ce mouvement de solidarité a donc trouvé un écho auprès de Mehdi Bensaïd, ministre de la Culture, de la jeunesse et de la communication, qui a donc promis que le département qu'il dirige allait s'acquitter des frais médicaux de l’artiste actuellement malade.