Après une première édition à Madrid puis à Barcelone, en janvier dernier, sous le thème "Despues de Tanger : le Maroc aujourd'hui", le cycle du cinéma marocain et des droits de l'Homme a élu domicile à Bogota et à Medelin depuis le 1er jusqu'au 29 septembre, avec la projection de plusieurs courts et longs métrages, ainsi que des documentaires.
Cette manifestation est le fruit d'un partenariat entre les associations ARTEDEA et CAPAIUC, le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), le Centre cinématographique marocain (CCM), l'Université Mohammed V de Rabat, le ministère de la Culture de Colombie, la cinémathèque de Bogota, les mairies de Bogota et Medellin, et les universités de Tadeo et d'Antioquia.
L'écrivain El Arbi el Harti et Leonor Esguerra dirigent ce cycle. Celui-ci consiste en une réflexion maroco-colombienne sur la mémoire historique et les processus politiques réciproques, et a pour dessein de rompre avec les stéréotypes et de mettre en exergue la nouvelle production cinématographique marocaine, engagée en matière de droits de l'Homme et de démocratie.
Une pléiade de cinéastes, réalisateurs et acteurs seront présents à l'occasion. Notamment le directeur du CCM, Sarim Fassi El Fihri, le président de l'Université Mohammed V de Rabat, Said Amzazi, la secrétaire générale de la FIDH, Amina Bouayach, ainsi que des militants et académiciens colombiens.
A l'affiche de cette troisième édition, "Les yeux secs" de Narjiss Nejjar, "Nos lieux interdits" de Leila Kilani, "Casanegra" de Noureddine Lakhmari, "Les chevaux de Dieu" de Nabil Ayouch ; "Rock the Casbah" de Leila Marrakchi, "L'Orchestre des aveugles" de Mohamed Mouftakir, "Leur nuit" de Narrimane Benaissa, "Nuit entr'ouverte" de Tala Hadid...
En marge des projections, des débats et des ateliers sont également au programme.