Ce colloque a été rehaussé par la participation du ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, qui a exprimé, à cette occasion, «le ferme soutien» de son département à cette jeune association dont les futures actions de vulgarisation, promotion et protection du patrimoine s’élargiront à toutes les composantes de la culture et à l’ensemble des couches de la société, y compris les jeunes.
Insistant sur «l’importance de la préservation du patrimoine culturel», citant à cet égard les multiples orientations du roi Mohammed VI, le ministre a rappelé que «la protection du patrimoine est une des valeurs de la citoyenneté, car la richesse culturelle constitue un des fondements de l’histoire».
Bensaid a cité diverses actions déjà mises en œuvre dans ce sens, à l’instar de la création du «Label Maroc», la loi sur la préservation du patrimoine immatériel et la tenue en juin dernier au siège de l’UNESCO d’une journée sur l’importance de la protection du patrimoine marocain contre «le vol» et l’appropriation illégale d’œuvres et d’ouvrages culturels marocains. Notons que récemment, le zellige marocain et d’autres éléments de la culture ont été la cible d’une «appropriation illégale» de la part du voisin de l’est en l’occurrence l’Algérie.
Dans son discours, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication a également insisté sur deux points: la création du Musée du patrimoine immatériel culturel, dont l’ouverture est prévue prochainement, et la nécessité d’instaurer et de développer les sciences qui s’intéressent à la préservation du patrimoine culturel national.
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Historiquement, le Maroc, ont rappelé les intervenants du colloque, fait partie des pays qui ont accordé «une attention forte à (leur) patrimoine au nom de l’intérêt général, et ce, depuis longtemps». Cette prise de conscience remonte à 1912 avec la publication du «Dahir chérifien relatif à la conservation des monuments historiques et des inscriptions historiques».
Ainsi, a-t-on ajouté, la législation marocaine a connu une évolution «notable matérialisée par l’adoption de plusieurs nouveaux textes de loi».