La Troupe théâtrale d’improvisation du Maroc se produira à Rabat pour célébrer la Journée internationale des femmes

La Troupe théâtrale d’improvisation du Maroc, en pleine répétition, à la Villa des arts de Rabat.

La Troupe théâtrale d’improvisation du Maroc, en pleine répétition, à la Villa des arts de Rabat. . Brahim Moussaaid / Le360

Le 03/03/2022 à 08h21

VidéoLa Troupe théâtrale d’improvisation du Maroc, une équipe de talentueuses comédiennes, se prépare activement pour présenter, le vendredi 4 mars 2022, à Rabat, un spectacle commémorant la Journée internationale des femmes.

Rim Aït Elhaj, cheville ouvrière de cette troupe d’improvisation, a dirigé cette semaine des exercices à la Villa des arts, un espace artistique incontournable de la capitale, en vue de produire un spectacle dédié à la Journée internationale des femmes.

Accompagnée de plusieurs comédiennes, Rim Aït Elhaj a invité Le360 à couvrir à la Villa des arts cet atelier au cours duquel sa troupe féminine a fait montre d’un haut niveau artistique. «Notre troupe est active au Maroc et à l’étranger en développant un art sublime. Toutefois, cette discipline, qui regorge de talents, reste le parent pauvre du théâtre au Maroc», a regretté cet artiste.

Pour sa part, l’actrice Sonia Okacha a explique que le théâtre d’improvisation ne repose pas sur un texte, mais sur des thèmes que le public choisit. «On s’invente une histoire, un imaginaire, un décor, des personnages et on donne vie à ses idées», a souligné Sonia Okacha avant d’indiquer qu’elle pratique le théâtre d’improvisation depuis qu’elle était collégienne.

«J’ai eu le bonheur d’intégrer récemment cette troupe où on est une petite famille pleinement passionnée par ce que nous faisons», a-t-elle conclu.

Il faut rappeler que le théâtre d'improvisation est une technique de jeu dramatique utilisant l'improvisation théâtrale, soit le jeu non-préparé. Il s’agit d’une discipline où les comédiens, contrairement au théâtre classique, n’ont pas de texte, pas de mise en scène, pas de direction d’acteur. Mais ils créent tout de même pour le public une histoire à la volée, souvent à partir d’un sujet ou d’un style imposé, ou encore en suivant un schéma imposé.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 03/03/2022 à 08h21