Au terme de cinq années, la trilogie «Le pays des autres», de Leïla Slimani touche à sa fin. Après un premier volume intitulé «La guerre, la guerre, la guerre», paru en 2020 aux éditions Gallimard, suivi de «Regardez-nous danser», en 2022, «J’emporterai le feu», clôture cette fresque historique qui retrace l’histoire familiale de Leila Slimani.
Directement inspirée de l’histoire de ses grands-parents, que l’écrivaine marocaine a toujours considéré comme des personnages romanesques, cette saga familiale se tisse à partir de 1944, année de la rencontre de Mathilde, jeune Alsacienne, et d’Amine Belhaj, un combattant dans l’armée française, qu’elle suivra jusqu’à Meknès, ville de garnison et de colons, pour y fonder une famille.
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«Le but est de raconter l’histoire récente de mon pays, expose l’autrice citée par Livres Hebdo. Pas un seul point de vue, mais au contraire en embrassant des destins individuels. Toute époque peut être racontée de façon différente selon l’endroit où l’on se situe, selon que l’on est dominant ou dominé, homme ou femme, Français ou Marocain».