Depuis le 15 octobre 2024 et jusqu’au 5 janvier 2025, l’œuvre de Mehdi Qotbi est au centre d’une rétrospective que lui consacre l’Institut du monde arabe à Paris, avec une centaine d’œuvres réalisées depuis les années 1960.
Cette rétrospective met en lumière l’univers pictural du peintre, où la calligraphie, devenue élément central de son œuvre, transcende sa fonction ornementale pour former un espace de dialogue entre les cultures et les imaginaires.
Politiques, mécènes et artistes parmi les invités
De très nombreuses personnalités françaises et marocaines, issues du monde de la politique, des affaires et de la culture, étaient présentes à l’occasion de l’inauguration de cette rétrospective, placée sous le commissariat de Nathalie Bondil, directrice du Département du musée et des expositions de l’IMA.
Brigitte Macron et Mehdi Qotbi, le 16 octobre à l'IMA, à Paris, à l'occasion de l'inauguration de la rétrospective de son oeuvre.. DR
Parmi les invités, on notait la présence côté français de Jack Lang, président de l’IMA mais aussi des anciens premiers ministres français Gabriel Attal et Bernard Cazeneuve, de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine, de l’eurodéputé et ancien ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, du directeur du cabinet du ministère des Affaires étrangères, Aurélien Lechevallier, ou encore de Christophe Lecourtier, ambassadeur de France à Rabat.
La culture était représentée par l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun, l’acteur français François Berléand, l’actrice Anne Parillaud et le monde des affaires et du mécénat par Moulay Hafid El Alamy, patron du groupe Saham, Anas Sefrioui, fondateur et patron du groupe immobilier Addoha, ou encore Sydney Toledano, président-directeur général de LVMH Fashion Group.
Brigitte Macron en visite privée
Le 16 octobre, c’était au tour de la Première dame, Brigitte Macron, de découvrir l’exposition dans le cadre d’une visite privée. «Il y a quelque chose de l’ordre de l’hypnose», a-t-elle décrit en évoquant le travail de Mehdi Qotbi avec lequel elle explique «avoir tissé des liens amicaux», depuis leur première rencontre à l’occasion d’une exposition dédiée à Picasso. «Vous rentrez dans un univers qui est autre. Je ne sais pas bien où il veut nous emmener mais on arrive quelque part», poursuit-elle, évoquant «la magie des couleurs, le trait qu’il a très particulier». Brigitte Macron poursuit son analyse du style de Mehdi Qotbi de façon tout aussi enthousiaste: «On le reconnait entre mille. Dès que je le vois quelque part, je dis c’est Mehdi. C’est une identité que je trouve très, très forte. Il y a quelque chose qui chamboule intérieurement, qui est de l’ordre de l’indicible. Il peint ce qu’il n’arrive pas à dire. J’y suis extrêmement sensible».
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Enfin, la Première dame a souligné un point particulièrement important à ses yeux, à savoir que Mehdi Qotbi «fait un pont entre nos deux cultures et pour moi c’est très important (…) Je le remercie pour tout ce qu’il nous apporte», a-t-elle conclu, en confiant «d’autant que j’aime beaucoup le Maroc».
«Je suis très heureux de célébrer ces 55 ans de peinture, de couleurs, de vie, et surtout aussi cette envie de partager ce que j’aime le plus dans cette ville de Paris qui m’a fait renaitre à la vie», a pour sa part confié Mehdi Qotbi au site Le360.