Hanane Sarin, la makeup artist marocaine maquilleuse de stars

Hanane Sarin, Make-up artist marocaine basée en France.

Le 21/05/2023 à 08h38

VidéoMakeup artist marocaine basée à Paris, Hanane Sarin s’est construite une carrière enviable en France et aux Émirats arabes unis, où elle a compté parmi sa clientèle la famille royale de Dubaï. Elle ambitionne aujourd’hui de se faire connaître dans son propre pays. Le360 l’a rencontrée.

Vivant d’abord à Paris, Hanane Sarin s’est faite une réputation enviable en France et aux Émirats arabes unis, où elle compte désormais parmi sa clientèle nombre de célébrités et de notabilité. Pourtant, c’est un peu par hasard qu’elle s’est orientée vers une telle carrière. Partie en France pour suivre des études de commerce, elle boucle ses fins de mois avec des jobs d’étudiants, notamment celui de vendeuse de produits de beauté dans des parfumeries.

«Au début, je faisais des petits boulots dans des magasins de cosmétiques pour joindre les deux bouts. Puis de fil en aiguille, j’ai intégré le monde de la mode», confie l’intéressée dans un entretien à bâtons rompus avec Le360. Douée de ses dix doigts, sachant manier pinceaux et crayons et ayant développé un goût sûr en matière de mise en beauté, elle finit par se faire repérer par plusieurs marques de luxe.

Une collaboration avec Rihanna

«C’est une très grande équipe, avec laquelle j’ai beaucoup appris. J’ai même eu le privilège et la chance de collaborer avec Priscilla Uno, la makeup artist personnelle de Rihanna». Si rencontrer des stars et travailler à leur côté peut être stimulant, tout en garantissant une certaine reconnaissance et une réelle notoriété, le métier de makeup artist n’est pas toujours une partie de plaisir, assure Hanane.

«Lorsque j’ai travaillé pour la famille royale à Dubaï, il fallait respecter certaines règles: être discrete, faire attention à ce qu’on dit et ce qu’on fait...», raconte la jeune femme, qui ambitionne aujourd’hui de se faire connaître dans son propre pays, et peut-être collaborer avec des personnalités et des artistes locaux.


Par Qods Chabâa et Khalil Essalak
Le 21/05/2023 à 08h38