L’édition 2024 du Festival international du film de Marrakech (FIFM) a débuté en grande pompe. Vendredi 29 novembre, de nombreuses personnalités ont défilé sur le tapis rouge du Palais des Congrès, sous les acclamations d’un public conquis. Une fois à l’intérieur, les stars et invités du festival se sont prêtés, comme le veut désormais la tradition, au jeu des questions-réponses avec les médias présents.
Parmi les figures marquantes de cette soirée, le réalisateur Tim Burton, icône du cinéma gothique, a attiré l’attention. Accompagné de sa compagne, l’actrice Monica Bellucci, il a confié, légèrement nerveux mais avec un sourire: «Cela aide de venir avec quelqu’un comme Monica Bellucci, qui connaît déjà cet événement. Pour moi, ce n’est pas une expérience naturelle, mais c’est magnifique d’être ici ensemble». Monica Bellucci, qui a officialisé sa relation avec Tim Burton en 2023, a pour sa part choisi de ne pas faire de déclaration.
La grande surprise de cette année a été le retour de l’actrice Yousra. Absente depuis quatre ans, la diva égyptienne a expliqué: «J’avais plusieurs tournages durant les précédentes éditions et le Covid a bouleversé les calendriers. C’est la seule raison qui explique mon absence ici, au Maroc, mon deuxième pays.»
La comédienne marocaine Nadia Kounda, muse du réalisateur Faouzi Bensaïdi, a brillé par sa confiance. Membre du jury de cette 21ème édition, présidée par l’Italien Luca Guadagnino, elle a répondu à ses détracteurs qui la trouvent trop jeune: «C’est un honneur et une belle reconnaissance pour mes années de travail aux côtés de grands réalisateurs. Les films et les rôles que j’ai interprétés m’ont permis d’être ici aujourd’hui. Cela montre qu’il n’y a pas d’âge pour juger des œuvres».
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La cérémonie d’ouverture, orchestrée comme toujours dans la salle des ministres du Palais des Congrès, a été menée de main de maître par Nabila Kilani, présentatrice officielle depuis quatre ans. Cette année, 71 films représentant 32 pays seront projetés.
Dans son discours inaugural, le président Luca Guadagnino, réalisateur du célèbre Amore, a souligné son attachement personnel au Maroc: «Ma mère, algérienne, a grandi à Casablanca. Je me sens donc un peu marocain… ». Il s’est dit ravi de partager cette expérience unique avec des cinéastes qu’il considère comme des amis précieux, ajoutant: «Ensemble, nous allons découvrir des films et apprendre tant de choses que nous ignorons encore».
