Le festival Timitar, dans sa 19ème édition, s’est ouvert hier jeudi 4 juillet 2024 à Agadir. Sur la place El Amal, l’une des trois scènes de cette rencontre de la musique amazighe et des rythmes du monde, l’égyptien Hamza Namira, résident en Grande Bretagne a offert un beau concert. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il était très attendu par le public marocain qui le connaît à travers sa reprise, réussie du célèbre morceau «Ines Ines» du défunt Rouicha. Il y a huit ans d’ailleurs, en Angleterre, toujours, c’était une belle promotion que Hamza Namira avait faite pour le Maroc. Même s’il ne comprenait pas les paroles de la chanson en amazigh, il les a apprises par cœur et sa prestation n’avait pas manqué de faire des émules. N’ayant pas d’accent égyptien lorsqu’il chante, beaucoup pensaient que Hamza Namira était Marocain et encore plus lorsqu’il a interprété «Al Ayta», un featuring avec Habib Belk.
Le public venu nombreux partager des moments inoubliables de joie et de liesse, a également apprécié la brillante prestation artistique du jeune et talentueux chanteur, Zakaria Ghafouli. Cet artiste confirmé appartenant à la nouvelle génération a ainsi interprété, au grand bonheur de ses fans, des chansons parmi les plus célèbres et les plus chantonnées, tirées de son large répertoire.
Dans une déclaration pour Le360, le directeur artistique de Timitar, Brahim El Mazned, a indiqué que «ce festival célèbre la diversité musicale, un carrefour où se rencontrent les cultures du monde entier, notant que plus de 40 artistes prennent part à cette édition qui se déroule sur trois sites emblématiques: Place Al Amal, Place Bijaoune et le Théâtre de Verdure».
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La cérémonie d’ouverture a également été marquée par de belles prestations données par les artistes DJ Omary, VJ Kalamour, et Karim Lajwad ainsi que la formation d’art populaire Ahwach Taliouine.
Au Théâtre de Verdure, le spectacle des Rrayssates a mis en lumière la richesse de la tradition musicale et poétique amazighe, alors que les amateurs de fusion et de pop arabes ont vibré au rythme du concert de Faia Younan, une voix envoûtante venant tout droit de Syrie.