Après plusieurs semaines de tournage dans le désert marocain d’Erfoud, c’est au tour de la ville de Tanger d’accueillir les équipes du film français «La France libre» qui ont choisi le Maroc pour tourner sa seconde partie.
Depuis le 15 avril, des ingénieurs, techniciens et ouvriers se sont mobilisés sur les artères emblématiques de Tanger, notamment dans la rue de la Liberté et sur les remparts de Sour Maâgazin, pour peaufiner les décors algérois, installer des enseignes et des affiches de l’époque, transformant ainsi les lieux qui accueilleront les scènes du biopic sur le le général Charles de Gaulle et la période passée à Alger par le libérateur de la France.
Ce projet s’inscrit dans la continuité de la première partie du film déjà tournée sur la vie de De Gaulle. À Tanger, les rues et les places serviront de décor à plusieurs événements historiques et actions liées au général français. Les scènes inspirées du livre «De Gaulle», du britannique Julian Jackson, seront réalisées par Antonin Baudry.
Sur place, le tournage aura duré 10 jours et serait sur le point de s’achever à Tanger. Des acteurs français ont joué aux côtés d’acteurs marocains, et on compte une équipe de quelque 65 figurants sélectionnés lors d’un casting parmi les habitants de Tanger.
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Le rôle principal de De Gaulle est joué par Simon Abkarian, acteur et dramaturge français d’origine arménienne, aux côtés de Nils Schneider dans le rôle du général Leclerc, en plus des acteurs Thierry Lhermitte et Karim Leklou.
Au-delà de sa dimension artistique, ce projet cinématographique représente également un investissement considérable, avec un budget estimé à plus de 50 millions d’euros pour cette deuxième partie du film.