Driss Roukhe ose, réalise et produit un thriller psychologique, «Jrada Malha», pour le cinéma

L'avant-première du long-métrage de Driss Roukhe, «Jrada Malha», au Megarama de Casablanca, mardi 30 août 2022.

L'avant-première du long-métrage de Driss Roukhe, «Jrada Malha», au Megarama de Casablanca, mardi 30 août 2022. . Adil Gadrouz / le360

Le 01/09/2022 à 09h55

VidéoLe premier long-métrage de Driss Roukhe, «Jrada Malha» est dans les salles de cinéma depuis ce mercredi 31 août 2022. Un film sur la manipulation avec comme bonus la révélation de l'actrice Mouna R'miki, une Marocaine du monde qui réside actuellement en Espagne.

Jrada Malha est dans les salles de cinéma du Maroc. Depuis ce mercredi 31 août 2022, le public marocain peut découvrir le premier long-métrage du comédien, metteur en scène et réalisateur, Driss Roukhe.

Ce thriller psychologique réunit à l’écran les comédiens Abderrahim Meniari, Fatema Zahra Benacer, Adnane Mouhejja, et Driss Roukhe himself. Celui qui a séduit les téléspectateurs, il y a deux ans, avec la série Bnat el Assass sur Al Aoula, a cette fois-ci déniché un nouveau visage féminin, l’actrice Mouna R’miki.

Cette Marocaine du monde, qui réside à présent en Espagne pour y faire carrière, après avoir habité durant de longues années aux Etats-Unis, joue le rôle principal dans ce film appelé aussi Lost en anglais et L’Egarée en Français.

Le pitch: Ranya soupçonne son mari, Omar, de la tromper. Chaque soir, c’est la dispute, la bagarre. Les scènes se répètent jusqu’au point où Ranya ne sait plus où elle en est. Vit-elle au présent, au passé ou au futur? En réalité, elle est l’otage d’une organisation secrète qui la manipule et qui fait d’elle une sorte de rat de laboratoire. Derrière l’histoire de sa vie, qu’elle croit être réelle, se cache une histoire de lavage de cerveau, de torture et de conditionnement.

Le scénario du film a été écrit et travaillé, ajusté et revu plusieurs fois, comme l'a précisé Driss Roukhe lors du point de presse précédent l’avant-première de son film dans lequel tous les personnages vivent comme dans une sorte de laboratoire d’expérimentation. D’où le nom de Jrada Malha (la sauterelle salée) inspiré de la comptine populaire marocaine, mais également de l’enfance de plusieurs Marocains qui s’amusaient à ôter les ailes et les pattes des criquets.

Dans ce film, le premier bébé cinématographique de Driss Roukhe, les comédiens se sont surpassés. Ayant tous eu des rôles de composition comme l’explique Abderrahim Meniary, lui qui campe toujours le rôle du méchant à la télévision et au cinéma. «J’ai beaucoup aimé le personnage que j’interprète. Il vient rompre avec tous les rôles que j’ai joués auparavant. Ce rôle de composition s’apparente à celui du bossu dans Notre Dame de Paris», souligne l’artiste, qui est également enseignant de théâtre, dans une déclaration pour Le360.

Avant sa sortie en salles au Maroc, et sa projection en compétition lors du festival national du film de Tanger prévu du 16 au 24 septembre prochain, Jrada Malha a déjà été projeté en Arabie saoudite. Il sera par ailleurs bientôt distribué dans 23 pays arabes.

Par Qods Chabaa et Adil Gadrouz
Le 01/09/2022 à 09h55