Le grand maître de la chanson marocaine Abdelwahab Doukkali a déclaré samedi à quelques heures de son concert du dernier jour de Mawazine qu’il ne se faisait "aucune crainte sur la pérennité de la chanson marocaine". "Je suis optimiste bien qu’elle soit passée il y a quelques années par une phase maquée par des rythmes fusionnat celui de l’occident en particulier le rythme espagnol" a-t-il déclaré aux médias. "Je ne suis pas pessimiste pour la jeunesse", a souligné lors d’une conférence de presse celui qui se porte toujours en plein énergie et ce malgré le poids de ses 72 ans.
Prié de donner son avis sur l’éventuelle retraite envisagée par l’autre grand nom de la chanson marocaine, Abdelhadi Belkhayat, l’auteur de "Marsoul el Hob" a souligné qu’il s’agit d’un "choix personnel peut-être lié à des considérations religieuses. Il y a la foi, la croyance, la piété et le soufisme qui jouent dans ce genre de décision. Il y a parfois des moments où on veut se rapprocher plus de Dieu. Moi-même je suis passé par cette phase".