Youssouf Amine Elalamy ne cessera, décidément, de nous surprendre. Auteur de plusieurs romans, l’écrivain s’imposera sur la scène littéraire dès sa première œuvre, "Un Marocain à New York", parue en 1998 et écrite à Rabat, après un séjour de l’artiste dans la tourbillonnante ville américaine où il fréquentera les célèbres Parsons School of Design et Fashion institute of Technology.
S’ensuivront d’autres romans qui marqueront tout autant les esprits. L’auteur signe notamment, en 2000, "Les Clandestins", prix Grand Atlas 2001 et prix Le plaisir de lire 2010, ou encore, et pour ne citer qu’eux tant le parcours de l’écrivain est riche, "Amour Nomade", en 2013, "Drôle de printemps", en 2015…
Un parcours d’autant plus riche, d’ailleurs, que Youssouf Amine Elalamy aime à faire dialoguer les arts, met en écho les mots, la musique, l’image, pour interpeller autour de thématiques aussi fortes que celles de l’immigration, de la fracture entre les peuples, des soulèvement qui ont semé les graines désastreuses d’un "Drôle de printemps".
Ainsi, par-delà ses œuvres littéraires dont l’une, "Tqarqib Ennab", a été écrite en dialecte marocain, Youssouf Amine Elalamy fera une adaptation musicale de "Paris, mon bleb", transformera son "Amour nomade" en livre nomade en prenant une initiative inédite, celle d’"Un roman dans la ville", où il essaimera des extraits de son texte à travers la cité, dans plusieurs villes européennes, invitant les passants à aller sur les traces d’une œuvre à rassembler.
Les arts plastiques ne sont pas en reste, dans l’univers de l’écrivain qui, après ses "Miniatures", présente actuellement, au siège de Saham, son "Jeu du Je" né, dit-il, de souvenirs d’enfance. De cette liberté propre à l’enfance, aussi, qui décompose et recompose le monde au gré d’une imagination sans limite. Le jeu de cartes, qui a marqué toutes les mémoires, se fait ici cartes d’un Je sans frontières.













