Deuxième édition de Symphonyat: des standards du patrimoine musical marocain revisités, le temps d'une soirée

Dirigé par Tom Cohen, l'Orchestre Symphonyat s’est produit pour la seconde fois le 1er octobre 2022 à l’Hippodrome de Casablanca. 

Dirigé par Tom Cohen, l'Orchestre Symphonyat s’est produit pour la seconde fois le 1er octobre 2022 à l’Hippodrome de Casablanca.  . Khadija Sabbar / Le360 (Capture image vidéo)

Le 02/10/2022 à 11h03

VidéoComposé de plus de 40 musiciens de talent, et invitant des voix exceptionnelles à rendre hommage au patrimoine musical marocain, l’Orchestre Symphonyat s’est produit pour la seconde fois à l’Hippodrome de Casablanca hier, samedi 1er octobre 2022. Ambiance en musique.

Des reprises de classiques marocains du chaâbi, du malhoun, du gharnati… Des chansons en amazigh... Des standards du patrimoine judéo-marocain... Le temps d'un soir, l'assistance s'est laissée transporter par Tom Cohen, chef d’orchestre émérite, qui a dirigé les musiciens de l’Orchestre Symphonyat hier, samedi 1er octobre 2022, à l’Hippodrome de Casablanca. Résultat: de grands titres du très diversifié patrimoine musical marocain ont été magnifiés et revisités.

Faire de ce patrimoine une musique universelle, mais aussi transmettre un message fédérateur à partir du Maroc: c'est l’ambition de Symphonyat, pour une seconde édition à laquelle ont participé Latifa Raafat, Sanaa Marahati, Maxime Karoutchi mais aussi bien d’autres célèbres interprètes.

Interrogé par Le360, Karim Taissir, l’un des initiateurs de cet évènement musical, a décrit le programme riche et diversifié de cette édition: «cette année, il y a un programme différent. A part Sanaa Marahati, il y a de nouveaux chanteurs. Au début, on n’a pas ciblé ce mélange d’artistes. C’est à partir des conditions d’excellence imposées par nos chefs d’orchestre et des valeurs que j’ai fixées, que nous nous sommes retrouvés avec tout ce beau monde. Ce n’était pas voulu, mais cela a été possible parce qu’on était au Maroc, pays de la tolérance et du vivre-ensemble».

Maxime Karoutchi, chanteur de chaâbi adulé, a insisté sur l’importance de ce concert, qui vient prouver une fois encore que la musique est un langage universel, mais aussi un vecteur de paix.

Et la diva Latifa Raafat de renchérir pour Le360, se félicitant de sa participation à ce concert, au cours duquel se sont produits, selon ses termes, des «talents exceptionnels». 

Par Fatima Zhra Elkarzabi et Khadija Sebbar
Le 02/10/2022 à 11h03