Localisé par Le360 dans la région de Marbella, dans le sud de l’Espagne, où il vit depuis plusieurs années avec sa seconde épouse, Hakim Noury a d’abord hésité à livrer les raisons de son absence de la scène qui «le suivent comme son ombre». Mais il s’est finalement prêté au jeu.
À la première question, qui a bien sûr porté sur la raison de sa longue disparition de la scène artistique, le réalisateur a répondu: «Ma passion». «J’ai eu affaire à des adversaires farouches devant lesquels j’ai refusé de me plier. Je déteste la corruption», a-t-il élaboré, avant de mettre en relief «ses compétences, son talent et son professionnalisme».
Le réalisateur du film à succès «Elle est diabétique, hypertendue et elle refuse de crever» s’est par ailleurs plaint des mauvaises conditions financières dans lesquelles il vit actuellement: «Je n’ai rien à part une pension de retraite de 3.000 dirhams.» Il espère néanmoins un soutien du Maroc pour acquérir un bien immobilier en prévision de son retour au pays qu’il chérit.
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Hakim Noury a également annoncé une bonne nouvelle, celle d’un projet de film qu’il a soumis à la Commission d’aide à la production des œuvres cinématographiques. «Femmes en détresse» est le titre de ce projet. On n’en saura pas plus, mais le géant du cinéma marocain a promis de donner bientôt plus de détails.
Né le 14 avril 1952 à Casablanca, Hakim Noury a été président de la Chambre marocaine des techniciens du film de 1992 à 1997 et vice-président de la Chambre marocaine des producteurs de films jusqu’en avril 2001.
Sa carrière en tant que réalisateur inclut des films à succès comme «L’Enfance volée» (1993), «Voleurs de rêves» (1995), «Destin de femme» (1998), «Elle est diabétique, hypertendue et elle refuse de crever» (2000), «Une histoire d’amour» (2002), «Elle est diabétique, hypertendue et elle refuse toujours de crever» (2005) ou encore «Le Bout du monde» (2011).