Du quartier Art déco à la spectaculaire mosquée Hassan II, construite sur la corniche, Casablanca réserve bien des surprises. Une ville «trépidante, rétro, contrastée», peut-on lire dans Le Point.
La mosquée Hassan II, un chef-d’œuvre d’artisanat marocain
Impossible de visiter Casablanca sans s’émerveiller devant la mosquée Hassan II, un véritable joyau architectural. Située sur la corniche, elle se distingue non seulement par son gigantesque minaret, d’une hauteur de «200 mètres (l’équivalent de 60 étages)», mais aussi par son emplacement. L’intérieur, tout aussi impressionnant, est un hymne à l’artisanat marocain. «Un ouvrage remarquable tout en marbre, zelliges et bois de cèdre, dont on découvre les chapiteaux ouvragés, plafonds à caissons, coupoles ornementées, portes en titane et moucharabiehs à motifs géométriques», décrit Le Point.
Royal Mansour, une escale royale
Royal Mansour Casablanca. (Cyrille Robin/Royal Mansour)
Réinventant le luxe, le Royal Mansour, inauguré en avril dernier, après huit ans de travaux, s’affirme comme une destination en elle-même. Ce palais des temps modernes, avec ses somptueuses suites, ses œuvres d’art et ses restaurants gastronomiques, propose une expérience marocaine authentique aux standards internationaux. «Le Royal Mansour est une adresse qui se mérite et se découvre au fil des lieux et des expériences proposées. Au-delà des matériaux nobles tels que le marbre – pas moins de 70 références y sont réunies –, des 600 œuvres d’art distillées çà et là, et des pièces remarquables dont le paludarium, les suspensions en cristal signées Lasvit ou la passerelle de verre suspendue au 23e étage, l’hôtel tend à faire le lien avec son environnement», détaille Le Point.
Une escapade tranquille dans le quartier des Habous
Implantée dans le quartier des Habous, la nouvelle médina conserve depuis sa construction, dans les années 1930, une architecture en très bon état. «Entre arcades, ruelles, zelliges, fenêtres en fer forgé, stands d’artisanat, étals d’olives et effluves gourmands s’échappant de la pâtisserie Bennis, il y règne une quiétude pour le moins désarmante comparée à son aïeule ou à sa voisine marrakchie», note Le Point.
L’église Notre-Dame-de-Lourdes, «un étonnant mariage de béton et de couleurs vives»
L’église Notre-Dame-de-Lourdes, avec son architecture moderniste et ses vitraux colorés, offre un contraste fascinant avec le reste de Casablanca. «Située à quelques encablures des Habous, dans un dédale d’immeubles récents, l’église Notre-Dame-de-Lourdes fait figure d’ovni. Derrière son architecture moderniste massive, un brin austère, l’édifice religieux, achevé en 1956, réserve un tout autre visage. À savoir, un étonnant mariage de béton et de couleurs vives ornant les sublimes vitraux en pâte de verre de l’artiste français Gabriel Loire», fait savoir le magazine.
La splendeur de l’Art déco
Casablanca est un véritable musée à ciel ouvert pour les amateurs d’architecture Art déco. On pense notamment au «Petit Paris», ainsi baptisé par les Casaouis. «Le quartier, situé entre la place des Nations Unies et le boulevard Mohammed V, offre une immersion 100% rétro à travers arcades, passages couverts et bâtiments blancs au décor géométrique et stylisé. Avec, clou de la balade, le cinéma Rialto – toujours en activité –, qui a vu défiler pléthore de stars dont Charles Aznavour et Édith Piaf», signale Le point.