Les visiteurs affluent pour découvrir ses monuments emblématiques, reflets d’une histoire plurielle et d’un patrimoine architectural remarquable. En tête de liste, le Mausolée Mohammed V et la Tour Hassan, deux joyaux du XXème siècle qui incarnent la mémoire de la monarchie et la grandeur spirituelle du Royaume. Non loin de là, nichée dans les hauteurs surplombant le fleuve Bouregreg, la Kasbah des Oudayas, avec ses ruelles blanches et bleues, offre un panorama enchanteur sur l’estuaire, tout en conservant l’atmosphère paisible d’un village andalou.
Les passionnés d’histoire ancienne trouvent leur bonheur au Chellah, nécropole mérinide et site archéologique fascinant, où les cigognes nichent parmi les vestiges romains et islamiques. La corniche du Bouregreg, récemment réaménagée, attire pour sa part promeneurs, cyclistes et photographes amateurs, venus capturer le contraste harmonieux entre la vieille ville et les projets urbains modernes.
À ces incontournables s’ajouteront bientôt deux édifices phares de la Rabat contemporaine: la Tour Mohammed VI, appelée à devenir l’un des plus hauts gratte-ciel d’Afrique, et le Grand Théâtre de Rabat, conçu par la célèbre architecte Zaha Hadid, qui ambitionne de faire de la ville un haut lieu de la création artistique et du spectacle vivant.
Mais Rabat, c’est aussi sa Médina, méconnue et pourtant vivante, jalonnée de ruelles étroites, de souks animés, d’échoppes traditionnelles et de maisons anciennes pleines de charme. Elle demeure un passage obligé pour quiconque veut saisir l’âme véritable de la ville: un équilibre subtil entre tradition et modernité, entre silence et effervescence.
Interrogés par Le360, plusieurs touristes étrangers n’ont pas tari d’éloges sur la capitale. Ce qui les frappe avant tout? La propreté des lieux publics, le calme des avenues ombragées, la sécurité ressentie en toutes circonstances, mais aussi l’accueil chaleureux de ses habitants. Autant d’atouts qui distinguent Rabat des grandes métropoles souvent étouffantes.
Une récente étude internationale classe d’ailleurs Rabat parmi les villes les plus sûres et les plus paisibles du continent africain. Une reconnaissance qui renforce son image de ville à taille humaine, moderne sans être déshumanisée, riche sans ostentation.
À la nuit tombée, la ville dévoile une autre facette de sa beauté: l’avenue de la Victoire resplendit sous les éclairages urbains, l’avenue Mohammed V, artère principale bordée de bâtiments administratifs et de jardins soignés, invite à la flânerie, tandis que les quartiers résidentiels tels que Souissi ou Hay Riad offrent un décor feutré, propice au repos et à la contemplation.
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Enfin, il faut saluer les efforts continus déployés par les autorités locales et nationales pour rehausser l’image de Rabat sur la scène internationale. Le vaste chantier de modernisation urbaine entamé ces dernières années – avec la mise en valeur des sites patrimoniaux, le développement des infrastructures culturelles et la revitalisation des espaces publics – porte ses fruits.
Rabat ne se contente plus d’être une ville de pouvoir: elle devient une ville d’art, d’histoire, de rencontres et de lumière. Une capitale qui conjugue élégamment le passé et le futur, et dont le rayonnement ne fait que commencer.