À Kénitra, non loin des rails de train, s’étend un univers où le vêtement a plusieurs vies. Dans la Joutiya Ben Abbad, immense friperie populaire, les allées débordent de tissus colorés, de jeans suspendus à des crochets improvisés et de voix qui s’entremêlent dans un vacarme familier. Ici, malgré les incendies, malgré la hausse des prix, la flamme du commerce ne s’éteint pas.