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La compagnie britannique Aterian, spécialisée dans les métaux critiques et stratégiques, annonce la découverte de 2,95 grammes d’or par tonne, de 16 grammes d’argent par tonne et de 2,92% de cuivre sur son projet Azrar, à l’issue de travaux d’échantillonnage. Les détails.

L’or est une minerai qui vaut son pesant d’or dans un pays où l’indice de développement humain est «faible». Premier produit exporté représentant 25% du budget de l’Etat, le métal jaune est également entouré de «mysticisme», un domaine réservé aux seuls initiés auquel les populations locales veulent désormais avoir droit d’accès.

Travailler l’or et l’argent avec passion, un art que les bijoutiers maliens tentent de perpétuer face à l’invasion des bijoux importés à bas coûts.

Déjà à un niveau élevé, les prix de l’or sur le marché local ont récemment connu une nouvelle flambée inattendue. En décalage total avec l’évolution du marché international, cette hausse est attribuée par les professionnels interrogés par Le360 à un mouvement de spéculation, provoquant une ruée vers l’or. Cela a fortement perturbé le bon fonctionnement du marché, entraînant une nette augmentation des prix de la matière première, une érosion des marges des bijoutiers et une chute de la demande.

Sous l’effet d’une conjonction de facteurs, les cours de l’or, de l’argent et du cuivre sont en hausse alors que ceux du fer, du cobalt et du lithium sont en chute libre. Certains pays africains tireront profit de ces fluctuations tandis que d’autres en pâtiront durement.

Si des dynamiques commerciales intra-africaines existent, notamment en Afrique australe et de l’Est, d’importants efforts restent à fournir en termes d’intégration économique régionale, de formalisation des filières, d’investissements dans les infrastructures et la transformation des minerais pour pleinement exploiter le formidable potentiel minier du continent.

Le cours de l’or, valeur refuge, a battu un nouveau record ce vendredi, à plus de 2.609 dollars, porté par la perspective de nouvelles baisses des taux d’intérêt américains.

Le Ghana entend faire du secteur minier la locomotive de son développement. Pour y arriver, les autorités ont décidé de rompre avec les exportations et comptent transformer localement les principales ressources minières qui font la richesse du son sous-sol du pays (or, manganèse, bauxite…). Royal Ghana Gold Refinery et Ghana manganèse Company Limited sont les premiers jalons posés sur la longue route de l’émergence économique.