Tous les articles correspondant à #Kabylie

Le président Tebboune gracie un historien pour qui «l’amazighité est un projet idéologique sioniste-français»
Fidèle à la ligne définie au moment de l’indépendance de 1962 par Abderrahmane Ben Hamida, ministre algérien de l’Éducation nationale, pour qui «les Berbères sont une invention des Pères Blancs», Mohamed El Amine Belghit ne cessa jamais d’être un ardent défenseur de la thèse de l’inexistence de la berbérité. Au moment où le MAK a proclamé l’indépendance de la Kabylie, sa grâce par le président Tebboune ne manque pas d’interroger.
L’œil de Carlos. Kabylie indépendante: l’arroseur arrosé
Kabylie indépendante: quand Alger découvre que l’autodétermination ne s’exporte pas sans retour
Moins de vingt-quatre heures après la proclamation de l’indépendance de la République fédérale de Kabylie, la diplomatie algérienne s’est astreinte à la publication d’une «clarification» constitutionnelle aussi précipitée qu’édifiante. Sous couvert de droit international et de solidarité avec les peuples, le régime d’Alger a surtout livré un aveu. En Algérie, l’autodétermination est un principe à géométrie variable, strictement réservé aux causes extérieures, et toujours pensé à l’aune d’une obsession marocaine devenue boussole politique, et même constitutionnelle.
Tebboune, l’homme de tous les échecs
Pour le public marocain, et cela n’est ni une exagération de circonstances ni un comportement grossi par la loupe des réseaux sociaux, Tebboune est un vrai comique involontaire capable à chaque sortie médiatique de provoquer une hilarité générale. À tel point que chaque déclaration politique est découpée en tranches pour en faire des sketchs qui deviennent viraux à force de les consommer.
Qui est Ferhat Mehenni, le premier président de l’État de Kabylie?
Alors que la Kabylie vient de proclamer son indépendance le 14 décembre, les feux des projecteurs sont braqués sur l’homme qui est en passe d’accomplir cet incroyable tour de force, au péril de sa liberté et de sa vie, et de prendre la présidence de l’État de Kabylie: Ferhat Mehenni. Du petit village de Kabylie où il est né à Paris, où il a dû se résoudre à vivre en exil pour fuir la dictature du régime d’Alger, l’artiste militant a vécu plusieurs vies en une.
La République fédérale de Kabylie proclame officiellement son indépendance
Réunies ce dimanche 14 décembre 2025 à Paris et devant une large assistance venue partager le moment, les figures du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie ont proclamé solennellement l’indépendance de leur pays: la République fédérale de Kabylie.
Préparatifs, portée, le jour d’après: la proclamation d’indépendance de la Kabylie expliquée par Aksel Bellabbaci
À quelques jours de la déclaration d’indépendance de la Kabylie, prévue le 14 décembre, Aksel Bellabbaci, conseiller du président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, décrit une phase où «il n’y aura plus de retour en arrière» et affirme que le 14 décembre «ouvrira un nouveau cycle pour le peuple kabyle». L’événement, qui rassemblera des personnalités venues du monde entier, ambitionne de projeter la question kabyle sur la scène internationale et augure une quête de reconnaissance qui se traduira par une intense action politique et diplomatique.
Christophe Gleizes ou le procès de la Kabylie
C’est d’abord, derrière Christophe Gleizes, victime d’un système despotique, le procès de la Kabylie, le procès des autonomistes kabyles et de tous ceux qui s’opposent au pouvoir absurde d’Alger. C’est un avertissement à ces derniers et d’autant plus qu’ils ont le vent en poupe. Le MAK compte proclamer l’indépendance de la Kabylie, à la mi-décembre, défi considérable adressé au pouvoir algérien.
Le36. EP476. Devant la Brigade, un karghouli réclame sa propre république en Algérie
Convoqué par la Brigade, un karghouli débarque en fez rouge, gilet brodé et maillot de foot vissé sous la veste. Mi-sultan, mi-supporter, il revendique enfin ses racines turques qu’on avait soigneusement ignorées. Longtemps mis de côté, il se pavane désormais grâce à la bombe lâchée par l’ambassadeur turc: 20% des Algériens ont une ascendance ottomane. Les caporaux, eux, pratiquent la diplomatie du sourd-muet, celle de ne rien dire et de ne rien voir. Pendant ce temps, les karghoulis rêvent d’indépendance et de l’établissement d’un pays voisin de la Kabylie. Prochaine étape? Un passeport brodé et peut-être même un hymne national puisé dans le Mehter.
N’en déplaise aux porte-voix du régime, la question «berbériste» est bien au cœur du non-dit algérien
Sur le terrain, la guerre contre la France fut essentiellement menée par des Berbères dont les chefs étaient Abane Ramdane, Amirouche Aït Hamouda, Krim Belkacem ou encore Hocine Aït Hamed. Les Berbères revendiquaient même l’antériorité du combat nationaliste. Ils ont opté pour l’indépendance à une époque où le courant arabo-musulman n’avait pas encore remis en cause la souveraineté de la France.