Dans la soirée du mercredi 14 août, quelques heures seulement avant l’ouverture officielle de la campagne électorale, qui démarre ce jeudi 15 août en prévision de la présidentielle du 7 septembre, la télévision publique algérienne a diffusé ce qu’elle a appelé les «aveux du terroriste qui allait mettre à exécution un plan manigancé par le mouvement terroriste du MAK». Ce plan viserait le sabotage, à travers des attentats sanglants, de ladite élection présidentielle. Avec cette nouvelle mise en scène, du «déjà vu» en somme, la junte militaire, qui a encore pointé son doigt accusateur vers le Maroc, la France, les Émirats arabes unis et Israël, veut annihiler toute tentative de manifester contre une élection dont les dés sont pipés d’avance.