Alors que l’ambassadeur algérien à Niamey a été convoqué le mercredi 3 avril courant par les autorités nigériennes, qui lui ont exprimé leurs vives protestations suite à l’expulsion manu militari de centaines de ressortissants nigériens et subsahariens, le régime algérien, pris en flagrant délit d’actes haineux et racistes, a finalement réagi. Il lui a fallu attendre quatre jours après le coup de gueule du gouvernement nigérien, pour sortir de son mutisme. Un temps très long, qui est très parlant sur les hésitations d’un régime, dépassé par le nombre de crises qu’il a provoqué avec son voisinage.