Tous les articles correspondant à #Diplomatie

2025 nous a bousculés, étonnés et même émerveillés. Une année dense, pleine de hauts et de bas, que l’on referme, prêts à accueillir 2026 avec curiosité et espoir.

C’est désormais officiel et consigné noir sur blanc dans le Journal officiel: Kamel Bouchama, celui-là même qui avait traité le président américain Donald Trump de «débile», de «cowboy» et de pensionnaire idéal pour un asile psychiatrique, a été limogé de son poste d’ambassadeur d’Algérie au Liban. Un épilogue administratif tardif pour une affaire qui aura exposé au grand jour les errements et l’improvisation d’une diplomatie algérienne en roue libre, plus prompte à vociférer qu’à réparer les dégâts qu’elle s’ingénie à provoquer.

À Tanger, les Lions de la Téranga évoluent «comme à la maison», souligne Seynabou Dia, ambassadrice du Sénégal au Maroc, saluant des conditions d’accueil et de préparation jugées exemplaires. Entre ferveur partagée dans les tribunes, complicité maroco-sénégalaise et ambition sportive mesurée, la CAN 2025 devient pour le Sénégal autant un rendez-vous footballistique qu’un moment fort de diplomatie et d’amitié africaine.

Quelques jours après l’inscription du caftan marocain au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, l’ambassade de l’Inde à Rabat a rendu hommage à cet emblème du savoir-faire marocain lors d’une cérémonie mêlant diplomatie culturelle, élégance et transmission.

Le plus grave, en 2025, ce sont les fondements existentiels de l’Algérie qui ont commencé à être sérieusement mis en question, ce qui a fait apparaître au grand jour qu’historiquement parlant, la «nation algérienne» est un «non concept».

Au Forum Africa Links 2025 à Casablanca, le sport s’est invité dans les discussions économiques sans détour ni folklore. Près d’une centaine d’invités ont croisé leurs visions d’une intégration économique africaine encore inachevée. Compétition sportive la plus importante du contient, la Coupe d’Afrique des Nations n’est plus seulement un événement sportif, mais un secteur économique à part entière, un marché disputé.

En s’appuyant sur une stratégie footballistique pensée à long terme, le Maroc a su transformer le sport roi en un puissant outil de diplomatie continentale. De la percée institutionnelle au sein de la Confédération africaine de football à la formation des élites sportives africaines, le Royaume inscrit son action dans une vision portée au plus haut niveau de l’État, faisant du football un vecteur d’influence, de coopération et de rayonnement. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Agriculture, commerce, habitat, sécurité, bourses d’étude, infrastructures routières... plusieurs accords de coopération ont été signés à Ouagadougou afin de donner corps aux relations diplomatiques qui lient les deux pays depuis plus d’un demi-siècle.