Un an plus tard, au mois d’août 1957, le congrès de la Soummam fut totalement remis en question où furent abandonnées la primauté du politique sur le militaire et celle de l’intérieur sur l’extérieur. Le laïcisme d’Abane Ramdane étant considéré comme du berbérisme tournant le dos à l’Islam, sa liquidation physique fut alors décidée, et le 27 décembre 1957, à Tétouan, il fut assassiné et son nom effacé de la mémoire nationale algérienne.