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Il faut arrêter de congratuler Alger, de féliciter le président Tebboune et de le remercier pour son humanisme, sa générosité, sa grandeur d’âme. Là encore, de qui se moque-t-on? Si les militaires et leurs alliés au pouvoir à Alger étaient des humanistes, on le saurait à Paris, comme dans le reste du monde, depuis 1962. Ceux qui fuient l’Algérie resteraient dans leur pays si les dirigeants étaient des humanistes! La réalité c’est bien que le régime d’Alger est un système militaro-policier sans affects ni humanisme et qui n’agit que sous la contrainte.

Le nouveau Premier ministre français, Sébastien Lecornu, a promis mercredi des «ruptures» avant de s’atteler à la lourde tâche de constituer un gouvernement pour sortir le pays de l’impasse politique, lors d’une journée de mobilisation contre l’austérité budgétaire et les inégalités qui n’a toutefois pas paralysé la France.

Le risque existe également, (et on ne s’en rend pas vraiment compte à Alger), que l’image de l’Algérie soit durablement et fortement endommagée jusqu’à devenir négative en France. Interrogez les Français, vous aurez peu de réponses favorables à l’Algérie et aux Algériens!

Lors de sa visite au Maroc, dimanche et lundi derniers, le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a vivement salué l’efficacité des services de sécurité marocains. Il a estimé que la France leur est grandement redevable pour l’avoir aidée, à de nombreuses reprises, à démanteler des cellules terroristes, mais aussi à arrêter de dangereux criminels impliqués dans des réseaux de traite d’êtres humains et de trafic international de drogue. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Les relations entre Paris et Alger connaissent une tension inédite depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962. L’expulsion mutuelle de diplomates et le rappel de l’ambassadeur français marquent un tournant dangereux dans une crise qui ne cesse de s’envenimer, révélant des fractures profondes entre les deux pays. Une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Bruno Retailleau, ministre français de l’Intérieur, est attendu en fin d’après-midi à Rabat pour une visite de travail de deux jours au Maroc.