En plus d’être un grand évènement sportif, la Coupe du Monde permet aussi aux pays organisateurs de développer leurs infrastructures sportives, touristiques et routières.
Au Qatar, pays hôte de l’édition 2022 du Mondial, cette évolution est aussi visible que surprenante, comme a pu le constater cette supportrice des Lions de l’Atlas, qui y réside depuis 2002: «le Qatar s’est transformé de fond en comble, et cela est tout juste incroyable».
Cette transformation à tous les niveaux concerne, entre autres, les infrastructures des transports. Et le métro de Doha en est un exemple concret. Inauguré en 2019, ce moyen de transport sous-terrain est plébiscité des supporters venus des quatre coins du monde.
Gratuit au cours de toutes les différentes phases du Mondial, le métro, qui entame son premier voyage à 6 heures et poursuit ses trajets jusqu’à 3 heures du matin à un rythme de passage régulier (toutes les deux minutes), est conçu pour faciliter la fluidité des trajets entre les huit stades, les lieux d’hébergements et les autres sites de divertissement.
En plus d’être un véritable moyen de transport, ce réseau est «un lieu de rencontre et d’échange entre les supporters de différents pays», fait remarquer un Qatari, que Le360 a interrogé. «On assiste toujours à des scènes de festivités dans les tunnels du métro, animées par les supporters qui se dirigent vers les stades», poursuit-il.
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«Cette Coupe du monde a la particularité de permettre à tous les supporters de se croiser», explique Richard Gotte, un journaliste français. «Lors de la Coupe du Monde Russie 2018, on n’avait pas eu cette chance de croiser les supporters d’autres pays», compare ce journaliste.
Fluidité et régularité, le métro de Doha se fait aussi remarquer par une organisation «sans faille». «L’organisation est exemplaire. On trouve tout le temps et partout des agents qui nous orientent dans différentes langues», souligne un supporter colombien.