Youssoufia: une femme s’immole par le feu et succombe à ses brûlures

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Revue de presseKiosque360. Encore un suicide! Une femme s’est donné la mort en s’immolant par le feu, à Youssoufia, près de Safi. Les conditions de son suicide n’ont pas encore été élucidées, mais il s'avère que la défunte souffrait de dépression.

Le 15/06/2016 à 22h59

Un drame familial de plus et une triste actualité ramadanesque qui nous vient, cette fois, de Youssoufia!Dans son édition de ce jeudi 16 juin, Al Massae nous apprend qu'une jeune femme s’est donné la mort, lundi dernier, au domicile de ses beaux-parents, en s’immolant par le feu.

Selon les faits rapportés par le journal, la jeune femme, âgée de 27 ans, s’est aspergée de diluant (matière hautement inflammable utilisée pour diluer la peinture) avant de mettre le feu, sur la terrasse du domicile de ses beaux-parents.Et c’est sa belle-sœur qui a fait la découverte macabre en allant étendre du linge. Les membres inférieurs et supérieurs de la victime étaient gravement brûlés et les ravages du feu avaient rendu son visage méconnaissable.

La jeune femme a d’abord été transférée à l’hôpital local. Impuissants face à ses brûlures au troisième degré, les médecins l’ont réorientée vers l’hôpital de Safi dont les praticiens, à leur tour, ont ordonné son évacuation vers l’hôpital Inb Tofaïl de Marrakech, où elle a rendu l’âme.

Lors des transferts successifs de la jeune femme, les médecins ont été incapables de lui porter secours, affirme la publication. Concernant les raisons qui auraient motivé ce geste tragique, elles restent pour l'instant inexpliquées. Al Massae se limite à affirmer que, selon ses sources, la jeune femme souffrait d’une grave dépression.

La défunte était mariée à un homme exerçant le métier de pâtissier (spécialiste de pâtisseries traditionnelles) et qui, à ce titre, se déplaçait beaucoup.D’ailleurs, depuis le début de ce mois de Ramadan, le mari était absent car il s'était rendu à Rabat où il faisait son commerce de chebbakia.Une enquête a été ouverte pour élucider ce drame sous la supervision du Parquet.

Par Zineb El Ouilani
Le 15/06/2016 à 22h59