Vol de bijoux dans la villa d’un ancien wali: quatre suspects interpellés

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Revue de presseKiosque360. A Témara, une femme de ménage et trois bijoutiers sont tombés dans les filets de la gendarmerie royale, suite à un vol de bijoux estimés à 200 000 dirhams appartenant à l’épouse d’un ancien wali. Les détails dans cette revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 04/04/2022 à 21h57

Fin de semaine dernière, les éléments de la gendarmerie royale à Témara ont réussi à résoudre l’énigme du vol de bijoux dans la villa d’un ancien responsable du ministère de l’Intérieur. Les autorités locales sont ainsi parvenues à interpeller l’accusée principale de cette affaire de vol: la femme de ménage qui travaille dans la villa de façon permanente. Dans sa livraison du 5 avril, le quotidien Al Akhbar revient sur cette affaire qui a secoué la ville de Témara. D’après le journal, les enquêtes préliminaires menées auprès de l’accusée principale ont permis aux éléments de la gendarmerie royale d’interpeller trois autres suspects, tous bijoutiers à Rabat, Salé et Témara pour achat de biens volés.

Tout a commencé par une plainte déposée par cet ancien wali. Dès lors, la gendarmerie royale a entamé son enquête en vue de résoudre ce mystère qui entoure le vol de bijoux qui appartiennent à l’épouse du plaignant, dont le montant s’élève à 200 000 dirhams. Trois femmes de ménage soupçonnées de vol ont été entendues.

Selon les sources du quotidien, la gendarmerie royale a interpellé l’accusée principale, âgée de 26 ans, sur la base de ses aveux qui ont épargné aux deux autres femmes de ménage les aléas des recherches et des enquêtes. La suspecte a ainsi reconnu avoir vendu une quantité importante d’or entre 2021 et 2022 à différents bijoutiers de la région.

Les trois bijoutiers ont été interpellés et placés en garde-à-vue, en attendant qu’ils soient déférés devant le parquet général. Selon le quotidien, ils seront poursuivis en état d’arrestation pour recel de vol. En attendant, les enquêteurs ont réussi à récupérer plusieurs bijoux volés, le reste étant vendu comme l’ont reconnu les bijoutiers eux-mêmes.

D’après le journal, la suspecte principale a profité de la situation épidémiologique du Royaume sdurant laquelle les mariages et les fêtes étaient interdits. Un contexte qui a fait que l’épouse de l’ancien wali n'a pas prêté attention à ses bijoux.

Par Khalil Rachdi
Le 04/04/2022 à 21h57