Dans la ville de Taroudant, quand l’été monte en puissance, les thermomètres s’emballent. Mais si le mercure s’affole, les habitants, eux, ont développé des tactiques bien rodées pour faire face à cette chaleur étouffante.
D’abord, il y a ceux qui préfèrent se réfugier dans leurs habitations. Des demeures construites selon des méthodes traditionnelles qui, en dépit du brasier extérieur, restent étonnamment fraîches, comme le souligne Ibrahim, résident du douar Imadiden, dans une déclaration à Le360. Selon lui, le secret réside dans ces murs de terre qui se drapent autour de colonnes de bois, offrant un sanctuaire loin de la canicule.
Mais à l’extérieur, sous l’ombrage, un autre groupe trouve son réconfort. Rassemblés par la douceur matinale, ces habitants s’abandonnent à la contemplation de la nature, leurs voix mêlant préoccupations et rires, reflet de l’âme du village.
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Ali, un autre habitant, évoque la rigueur du climat. Parfois, les températures ressenties dépassent même les prévisions. Et pourtant, même face à ces excès, la détermination des villageois reste inébranlable, portée par un quotidien agricole exigeant adaptabilité et courage.
Quant à Mohammed, le chant du coq rime avec labeur. Agriculteur passionné, il profite des premières heures pour s’immerger dans son travail, avant de chercher refuge contre le soleil de plomb.
